Quand le « Peak Palu » s’en vient…

Une autre semaine vient de s’écouler. Le temps a passé beaucoup plus rapidement ces derniers jours. Je me tiens occupée avec mes diverses tâches et mon adaptation au climat, au gens, au projet Boguila. Et le tout demeure des plus positifs. Je ne regrette aucunement ma décision de participer à un projet MSF – je peux enfin voir l’impact que l’organisation peut avoir sur la population. Je travaille à l’hôpital en tant que superviseure des départements des soins intensifs (SI), de l’urgence et de l’IPD – départements de pédiatrie, médecine et chirurgie. C’est un gros défi pour moi! Je ne pense pas avoir eu autant de responsabilités dans ma carrière d’infirmière. Mais je me sens prête et motivée. L’équipe des infirmiers et des secouristes travaille bien et le moral est bon malgré les difficultés présentes dans le pays et la région. C’est encourageant car la saison des pluies arrive à grands pas et avec elle arrive notre moment le plus occupé de l’année – la saison de la malaria ou le « Peak Palu » comme c’est appelé ici. Déjà, notre clinique externe (OPD) a vu le nombre de cas augmenter quotidiennement. Et nos patients admis, de plus en plus d’enfants en bas de cinq (5) ans, souffre d’une forme aggravée de la maladie. La malaria (ou paludisme), une infection parasitaire, est transmise à l’homme par la piqûre d’un moustique. La plupart des infections sont dues à quatre espèces : P.Falciparum, P.Vivax, P.O...
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