Pièges diagnostiques des hyperprolactinémies chez la femme

Publication date: Available online 7 March 2016 Source:Gynécologie Obstétrique & Fertilité Author(s): A.-C. Paepegaey, L. Veron, M.-C. Wimmer, S. Christin-Maitre La prolactine est une hormone majeure de l’axe gonadotrope. En effet, son élévation induit une baisse des gonadotrophines et donc une insuffisance gonadotrope. Elle doit donc être suspectée devant des anomalies du cycle menstruel, une galactorrhée ou une infertilité. Si la prise de médicaments et/ou l’adénome à prolactine représentent les deux principales étiologies d’hyperprolactinémie, il est nécessaire de connaître les autres étiologies possibles et surtout les pièges à éviter dans la démarche diagnostique d’une hyperprolactinémie. Après avoir éliminé une grossesse, chez la femme en âge de procréer, la découverte d’une hyperprolactinémie doit être interprétée en fonction tout d’abord du type de dosage utilisé. En effet, la forme majoritaire de prolactine est la forme non glycosylée, d’un poids moléculaire de 23kDA. Elle représente la forme active de la prolactine. Certains dosages mesurent non seulement cette forme active mais aussi une autre forme de prolactine, appelée macroprolactine. Cette molécule formée d’une prolactine glycosylée couplée à une immunoglobuline est une forme de prolactine non active. Cette immunoglobuline est le plus souvent de type IgG mais parfois de type IgA. Sa présence dans le sérum peut donner une fausse é...
Source: Gynecologie Obstetrique and Fertilite - Category: OBGYN Source Type: research